Se protéger des séismes et des tsunamis

L'aléa sismique en Nouvelle-Calédonie

L'aléa désigne la probabilité qu'en un lieu donné se produise un séisme d’une certaine intensité ou magnitude. L'aléa ne doit pas être confondu le risque sismique qui désigne lui, la probabilité qu'un séisme engendré dans une zone produise des dégâts matériels et des pertes en vies humaines. Ce qui relie le risque à l’aléa, c’est la vulnérabilité qui permet de quantifier le pourcentage de perte en fonction de l’importance de l’événement.

L'aléa de la Nouvelle-Calédonie est étable en fonction de la sismicité enregistrée sur le territoire.

Voir ici la sismicité de la Nouvelle-Calédonie (lien paragraphe 3.4)

La construction parasismique

Les séismes tuent presque exclusivement par l'effondrement des bâtiments ou la chute d'objets. Dans la mesure où aucune méthode ne peut prévoir la survenue d'un séisme et donc d'alerter à l'avance les personnes exposées, réaliser des édifices conçus pour résister aux secousses (constructions parasismiques) représente un moyen efficace pour limiter les effets destructeurs des séismes.

Dans un contexte vibrant, une structure parasismique doit pouvoir subir de grandes déformations sans rompre. Pour cela, plusieurs éléments sont à prendre en compte :

  • Choisir judicieusement son terrain : les reliefs, les sols mous amplifient les secousses. Les rebords de falaise peuvent engendrer des éboulements.
  • Concevoir une architecture adaptée (formes simples, faible hauteur..) et utiliser des matériaux de qualité
  • Appliquer des dispositifs techniques énoncés dans les guides de construction spécialisés (chaînages, contreventements, tirants...). Télécharger le guide ici

Pour les bâtiments collectifs, différents dispositifs technologiques spéciaux permettent d'amortir les secousses :

  • Les isolateurs sont des appuis « souples » placés entre les fondations et la superstructure du bâtiment. Ils permettent de l’isoler partiellement des mouvements du sol.
  • Les amortisseurs sont des appareils qui dissipent l’énergie des oscillations par déformation plastique, frottement ou viscosité.
  • Les masses mobiles, passives ou pilotées, ont pour rôle de réduire l’amplitude des oscillations du bâtiment en se déplaçant dans le sens opposé à celui des mouvements de l’immeuble. L’installation de masses mobiles intéresse essentiellement les bâtiments de grande hauteur.
Source : www.lyceenordcaraibe.com

Que faire en cas de séisme ?

Un séisme pouvant surprendre à n'importe quel moment du jour ou de la nuit, il est important de s'y préparer à l'avance et de revoir régulièrement les consignes de sauvegarde. Connaître ces consignes, préparer chez soi un kit médical d'urgence, mettre en place un plan de regroupement familial ou participer à des exercices de simulation sont autant de petits gestes préventifs qui peuvent permettre de gérer une éventuelle crise plus sereinement.
Après un séisme, chaque citoyen peut aussi, en adoptant une attitude responsable, contribuer à rendre l'organisation des secours plus efficaces. Éviter d'encombrer les lignes téléphoniques par des appels « non urgents », libérer les voies d'accès vers les lieux stratégiques ou agir pour la solidarité, sont autant de petites actions simples qui peuvent participer à résorber plus rapidement la crise.

© E. Bonnet-Vidal

Sur le site de la Croix Rouge Nouvelle-Calédonie, vous trouverez toutes les informations fournies par Ti Pwen, la tortue anti-catastrophe de la Croix-Rouge Française.

Informez vous et préparez vous à faire face. Pour vous aider, suivez les consignes de Ti Pwen

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